Cette 8e enquête nationale d’insécurité routière nous apprend notamment que le vélo électrique est en plein essor. Alors que dans l’édition précédente, 13% des personnes interrogées avaient utilisé un vélo électrique, ils sont 16% cette année.
Bien qu’en moyenne, les gens roulent un peu plus vite sur un vélo électrique, seul un très faible pourcentage d’entre eux le font à plus de 24 km/h.
Les cyclistes et les motocyclistes se sentent encore le plus en danger sur les routes belges. Au cours des dernières années, nous avons constaté une augmentation du nombre d’accidents corpo-rels impliquant des cyclistes.
Si l’on examine les comportements à risque auto-avoués, les problèmes les plus récurrents chez les automobilistes sont liés à la vitesse excessive et à la distraction. Un pourcentage conséquent de cyclistes roulent par ailleurs sous l’influence de l’alcool. D’au-tres règles de circulation essentielles, comme le respect du feu rouge, sont aussi régulièrement bafouées.
Enfin, il apparaît que l’adhésion sociale en faveur de diverses mesures capitales visant à améliorer la mobilité et la sécurité rou-tière n’est pas toujours très élevée. Il reste primordial d’expliquer à la population les avantages et les inconvénients de mesures stratégiques telles que l’extension de la zone 30 au centre des villages et des villes et l’introduction d’une tarification kilométrique intelligente.
Il est possible d’accroître l’adhésion sociale en apportant les nuances nécessaires lors des débats.